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rédaction en cours 18.12.2014
Cette monographie et celle de Gabriel Théophile REBIERRE (également dans ce blog) sont sur le site des archives départementales :
J 3211/14/2 | Marcq | Monographie communale de Paul Aubert |
1T mono 8/9 | Monographie communale de l'instituteur, REBIERRE 1899 |
en version manuscrite bien entendu.
Vers 1600 |
Paul Aubert (1863 † 1949)
est un érudit qui a fait des recherches sur l'histoire des différentes localités du Mantois
et qui a légué ses notes aux Archives Départementales des Yvelines.
Son travail concerne environ 200 localités (cote J 3211), mais seuls les microfilms sont communicables.
Les monographies communales de Paul Aubert résultent d’un important travail de recherche, principalement axé sur le Mantois, soit 200 localités.
Cette somme constituée de 1923 à 1945 a été transmise à son fils Roger, sous condition qu'il la relie.
Paul Aubert est décédé le 1er janvier 1949.
Ces manuscrits représentent 26 tomes regroupés en 22 volumes. Les Archives départementales des Yvelines les ont acquis en 1991 (entrée n°316).
Né le 15 septembre 1863 à Mantes-la-Jolie,
Paul Aubert se passionne pour l’histoire locale mais n'entreprend vraiment son travail de rédaction qu’à sa retraite, en 1923, lorsqu’il quitte son poste de secrétaire trésorier du Bureau de bienfaisance du 8e arrondissement de Paris, affilié à l’Assistance publique.
En introduction,
Paul Aubert dit vouloir "occuper ses loisirs à recueillir pour ses enfants quelques renseignements sur le pays d’où sa famille est originaire….Thoiry devait être le centre de la région étudiée en y comprenant Mantes, pays de ses ascendants maternels, Thoiry se trouvant au centre du Mantois, son travail a fini par s’étendre à presque tout le Mantois, laissant de côté Versailles, Saint-Germain, trop importants…".
Le ressort géographique concerné englobe une grande partie des Yvelines, mais déborde également sur les départements du Val-d’Oise, de l’Eure-et-Loir, voire de l’Eure et de l’Essonne.
Le travail a été interrompu en septembre 1939 par la guerre.
Cependant on retrouve dans le volume sur Thoiry des mentions et des documents originaux jusqu’en 1945 : tracts et renseignements sur les élections de 1945. Ce manuscrit comporte également des gravures, cartes postales anciennes, des dessins, des documents originaux (tracts, imprimés, publicités) et des correspondances.
*********************************************************************************
Le monde est pour ceux qui suivent les cours ou qui peuplent les villes;
la nature n'est que pour ceux qui habitent la campagne;
eux seuls vivent,
eux seuls du moins connaissent qu'ils vivent.
(La Bruyère)
Source : Archives départementales |
Marcq.
- Anciennes formes latines :
Marchum,Marcum
- Anciennes formes romanes :
Marc,Marchain
De grands bois ,dépendant du château de Thoiry,s'étendent entre Marcq, Thoiry et Autouillet .
Ces bois sont coupés de chemins ombreux qui ,bien aménagés et se croisant en de majestueux carrefours étoilés, jadis étaient propices aux amateurs du calme sylvestre.
Mais
- conséquence de la pénurie et de la cherté des mains d'oeuvre -
plusieurs chemins ne sont plus entretenus, et,
- conséquence de la facilité des communications qui amènent dans le pays des étrangers sans scrupule et déprédateurs ,
- conséquence surtout d'un jaloux intérêt de chasse -
des écriteaux sévères et des barrages maintenant interdisent ...
- conséquence de la pénurie et de la cherté des mains d'oeuvre -
plusieurs chemins ne sont plus entretenus, et,
- conséquence de la facilité des communications qui amènent dans le pays des étrangers sans scrupule et déprédateurs ,
- conséquence surtout d'un jaloux intérêt de chasse -
des écriteaux sévères et des barrages maintenant interdisent ...
A la sortie des bois ,
en haut du coteau qui domine le Bas-Marcq,
se dresse un bosquet de cinq majestueux châtaigniers ,
d'où l'on jouit d'une vue étendue sur les vallées de la Mauldre et du ru Mal-Droit.
en haut du coteau qui domine le Bas-Marcq,
se dresse un bosquet de cinq majestueux châtaigniers ,
d'où l'on jouit d'une vue étendue sur les vallées de la Mauldre et du ru Mal-Droit.
Par temps clair le regard découvre au loin vers l'orient le château de Versailles :
lorsque le soleil couchant illumine la façade de ce palais et que les fenêtres en réverbèrent les feux,
le spectacle ravit.
lorsque le soleil couchant illumine la façade de ce palais et que les fenêtres en réverbèrent les feux,
le spectacle ravit.
Dans les bois qui occupent le plateau au-dessus de la mare de Fleuret,
le château a ouvert il y a une vingtaine d'années une vaste carrière d'où on extrait la pierre pour les routes.
source |
le château a ouvert il y a une vingtaine d'années une vaste carrière d'où on extrait la pierre pour les routes.
Il s'agit de la pierre connue sous le nom de meulière de Montmorency renfermant des coquilles fossiles, notamment des limnées, d'après M Victor AUBERT ,de Maule,
membre de la société préhistorique française qui a découvert dans cette carrière des outils de l'âge néolithique et à publié à ce sujet un article dans l'Indépendant de Rambouillet du 22 août 1930 .
membre de la société préhistorique française qui a découvert dans cette carrière des outils de l'âge néolithique et à publié à ce sujet un article dans l'Indépendant de Rambouillet du 22 août 1930 .
A cinq cent mètres environ au sud d' Andelu, M. REBIERRE ,
ancien maire de Marcq,
a découvert , vers 1900, les traces d'une voie romaine, de cinq mètres de largeur, et trente ans plus tard, avec le concours de M Victor AUBERT
et grâce à l'obligeance de M. BENOIT,
fermier à Marcq,
il a mis à jour au même endroit les restes d'un village gallo-romain.
ancien maire de Marcq,
a découvert , vers 1900, les traces d'une voie romaine, de cinq mètres de largeur, et trente ans plus tard, avec le concours de M Victor AUBERT
et grâce à l'obligeance de M. BENOIT,
fermier à Marcq,
il a mis à jour au même endroit les restes d'un village gallo-romain.
A Marcq en effet passait l'ancienne voie romaine de Saint-Léger à Meulan par Montfort.
Venant de Bardelle elle traversait Marcq pour passer ensuite à Andelu.
Dans l'ancien français les mots marc et marcq étaient en outre synonymes de frontière ou passage
et le village de Marcq devait peut-être son nom au passage de cette voie.
L’église de Marcq, dont nous allons parler, a pour patron St Rémi.
On dit que son père, comte de Laon, et sa mère, Célinie, amie de Sidoine Apollinaire ,
appartenaient à la noblesse gallo-romaine.
appartenaient à la noblesse gallo-romaine.
Il étudia les belles lettres à Reims, se fit remarquer par son savoir, et dut à ses talents précoces d'être élu archevêque de Reims par le peuple en 457.
Cette élection était contraire aux canons, car il n'avait que vingt deux ans,
elle fut cependant ratifiée par les évêques de la province.
Son activité, sa piété, son zèle, son mérite le mirent en relief et il dut à ses qualités exceptionnelles l'estime de Clovis qui le protégea longtemps avant de se convertir au christianisme.
On connaît l'histoire du vase d'argent enlevé de la cathédrale de Reims par ses soldats et que , sur la plainte de Rémi, il restitua à ce dernier, et de sa vengeance lors d'une revue de son armée à Soissons, contre le soldat qui avait protesté contre la distraction (2) du vase du butin à partager.
Dans la lutte que soutint Clovis contre les Wisigoths, Rémi donna des instructions précises au roi franc sur ce qu'il devait faire et sur ce qu'il devait éviter .
Clovis écrivit de son coté à Rémi pour lui rendre compte de la manière dont il avait rempli ses vues.
Les deux lettres contenant,
l'une, les conseils de l’évêque,
l'autre,le récit déférent du roi,
sont rapportées par D. RUINART dans son appendice aux œuvres de Grégoire de Tours.
l'une, les conseils de l’évêque,
l'autre,le récit déférent du roi,
sont rapportées par D. RUINART dans son appendice aux œuvres de Grégoire de Tours.
En 496 ,
Rémi baptisa Clovis dans l'église Saint Martin hors des murs de Reims.
Rémi baptisa Clovis dans l'église Saint Martin hors des murs de Reims.
Trois mille de ses guerriers se firent baptiser en même temps par l’archevêque aidé plusieurs évêques des Gaules et de Germanie.
Grace aux dons et à l'appui qu'il reçut de Clovis ,Rémi put fonder de nouvelles églises,pourvoir à leur entretien et recruter un plus nombreux clergé.
On attribue à Saint Rémi plusieurs écrits.
La dernière période de sa vie est obscure.
Il serait mort le 13 janvier 533.
On le fête le 1er octobre.
Au 12è siècle,
Goisfred de Marcq prend l'habit monacal au prieuré de Maule,
dépendant de l'abbaye de St Evroult,
et donne aux moines de ce prieuré,
l'église de Marcq et la moitié tant du parvis que de la dîme.
Cette concession fut approuvée par sa femme Emmeline et par leurs fils , Guillaume,Simon,Hugues, Etienne et Pains.
Ensuite Hugues le Roux de Fresnes (Fresnaisse) ,
du fief duquel relevait Goisfred,
à la prière des moines, leur concéda, libre de tout service,
ce que Goisfred leur avait donné ( Orderic Vital) (22);
Quel intérêt pouvait avoir concession de moitié de parvis ?
Au moyen âge les parvis étaient généralement loués aux jours de foire , à des marchands.
Mais il est guère probable qu'il y ait eu foire à Marcq.
Remarquons d'autre part que Goisfred qui parait avoir fait sa donation en prenant l'habit de moine, était marié puisque sa femme consentit à la libéraliser .
Un homme marié pouvait donc alors abandonner sa femme et entrer dans les ordres.
L'église de Marcq est pour la plus grande partie construite en pierre de taille.
Le chœur et la travée latérale probablement construits deuxième moitié du XVème siècle ,
la nef un peu plus ancienne,
ont remplacé une église antérieure détruite.
Le clocher a été refait de 1575 à 1605 sauf la partie inférieure qui est le seul reste de l'église ancienne du XIII ème siècle.
Des vitraux portent les dates de 1551, 1574, 1576, 1578.
Sur un pilier en face de l'entrée ,
une inscription du seizième siècle, devenue difficilement lisible,
invite les fidèles à donner pour la fabrique et pour les pauvres.
En 1625 réfection de toute la costière méridionale qui a été alors percée de trois baies;
pour ce travail,
les carrières de Bazemont fournirent 580 pieds cubes de pierre de taille.
Le retable et le maître-autel sont de 1739,
le retable payé 319 livres à Germain Bouttevillain menuisier à Thoiry;
la chaire est de 1745,
le banc d'oeuvre de 1753,
le confessionnal de 1790.
Le bénitier a été acheté en 1785.
L'église a été restaurée en 1875.
Le 18 juillet 1876,
inauguration de cette restauration en présence de
M. BRAME,
BUCQUET, maire de Boutray, conseiller général,
Emile CARREY,député,
Maurice RICHARD ,ancien député, et sa femme, avec le concours de la fanfare de Maule.
La cloche porte l'inscription suivante :
"Le 21 juin 1846 j'ai été bénite par Mgr GROS évêque de Versailles,
et nommée Jeanne Henriette par M. le Comte Jean Baptiste de MACHAULT d' Arnouville et par Madame Henriette de MACHAULT marquise de VOGUË.
Étaient présents à cette cérémonie M. Arsène COSSE ,
curé de Thoiry et de Marcq,
et Jacques RUFFIN Maire de Marcq,
MAHUET père et fils fondeurs à Dreux. "
L'église possédait un reliquaire de Saint Barthélémy .
Barthélémy ( Nathanaël Bar-Tolmaï) l'un des douze apôtres de Jésus-Christ,
évangélisa l'Asie Mineure, où il fut écorché vif et ensuite crucifié par ordre d'un gouverneur.
Ses reliques furent apportées à Rome en 983.
Un autre autel est dédié à Saint Mesmin appelé aussi Saint Maximin ,
évêque de Trèves,
né à Poitiers,
mort en 397.
Cet autel fut fabriqué en 1741 par Germain BOUTTEVILLAIN menuisier à Thoiry.
Un tableau au dessus de l'autel représente le Saint.
L'église de Marcq consacrait à Saint GORGON
le 9 septembre jour anniversaire de la dédicace de l'église.
Tous les ans , à Pâques fleuries(A) un religieux venait prêcher la passion,
soit un cordelier de Mantes,
soit un capucin de Montfort;
il avait droit à des honoraires et une collation .
Pierre Vassal ,
de Marcq,
par son testament du 14 déc. 1703 ,
légua 8 livres de rentes à la fabrique,
et 10 sous en faveur du prédicateur de la passion le dimanche des Rameaux,
à charge de chanter à la troisième pose un libera à son intention.
Carte postale Eglise
Il y avait cinq confréries de charité sous les auspices :
du Saint Sacrement,
de la Sainte Vierge,
de Saint Remy,
de Saint Blaise (B),
et de Saint Barthélémy.
La cure de Marcq,
d'après un pouillé de 1648,
était à la collation(3) de l’évêque de Chartres sur la présentation de l'abbé de St Evroult (Ernould) de Lisieux
- au monastère duquel avait été faite la donation précitée au 12e siècle,
-et de l'archidiacre du Pincerais, alternativement.
Elle jouissait d'un revenu de 320 livres.
En 1572, Simon de VAUTHIER ,
prêtre
- prieur de Thoiry et de Marcq,-
de la famille de PETIT-MONT ,
donne bail la moitié des grosses dîmes de l'église St Remy de Marcq.
En 1576, l'église de Marcq était desservie par un curé et un vicaire.
Depuis de nombreuses années la paroisse de Marcq est desservie par le curé de Thoiry.
Carte postale Eglise
Goisfred de Marcq prend l'habit monacal au prieuré de Maule,
dépendant de l'abbaye de St Evroult,
et donne aux moines de ce prieuré,
l'église de Marcq et la moitié tant du parvis que de la dîme.
Une première mention
apparaît en effet dans une donation de l’église par le seigneur Goisfred de Marcq
au
prieuré de Saint-Évroult dans les années 1105.
Ensuite Hugues le Roux de Fresnes (Fresnaisse) ,
du fief duquel relevait Goisfred,
à la prière des moines, leur concéda, libre de tout service,
ce que Goisfred leur avait donné ( Orderic Vital) (22);
Quel intérêt pouvait avoir concession de moitié de parvis ?
Au moyen âge les parvis étaient généralement loués aux jours de foire , à des marchands.
Mais il est guère probable qu'il y ait eu foire à Marcq.
en marge Si le nom de Marcq ne viendrait pas du germanique marck qui désignait un marché.
On peut simplement supposer que des marchands s'installassent sur le parvis et alors la question peut se poser.
Remarquons d'autre part que Goisfred qui parait avoir fait sa donation en prenant l'habit de moine, était marié puisque sa femme consentit à la libéraliser .
Un homme marié pouvait donc alors abandonner sa femme et entrer dans les ordres.
L'église de Marcq est pour la plus grande partie construite en pierre de taille.
Le chœur et la travée latérale probablement construits deuxième moitié du XVème siècle ,
la nef un peu plus ancienne,
ont remplacé une église antérieure détruite.
Le clocher a été refait de 1575 à 1605 sauf la partie inférieure qui est le seul reste de l'église ancienne du XIII ème siècle.
Des vitraux portent les dates de 1551, 1574, 1576, 1578.
Sur un pilier en face de l'entrée ,
une inscription du seizième siècle, devenue difficilement lisible,
invite les fidèles à donner pour la fabrique et pour les pauvres.
En 1625 réfection de toute la costière méridionale qui a été alors percée de trois baies;
pour ce travail,
les carrières de Bazemont fournirent 580 pieds cubes de pierre de taille.
Le retable et le maître-autel sont de 1739,
le retable payé 319 livres à Germain Bouttevillain menuisier à Thoiry;
la chaire est de 1745,
le banc d'oeuvre de 1753,
le confessionnal de 1790.
Le bénitier a été acheté en 1785.
Lien |
L'église a été restaurée en 1875.
Le 18 juillet 1876,
inauguration de cette restauration en présence de
M. BRAME,
BUCQUET, maire de Boutray, conseiller général,
Emile CARREY source |
Emile CARREY,député,
Maurice RICHARD Wikipédia |
Maurice RICHARD ,ancien député, et sa femme, avec le concours de la fanfare de Maule.
La cloche porte l'inscription suivante :
"Le 21 juin 1846 j'ai été bénite par Mgr GROS évêque de Versailles,
Jean-Baptiste de Machault d’Arnouville Wikipédia |
et nommée Jeanne Henriette par M. le Comte Jean Baptiste de MACHAULT d' Arnouville et par Madame Henriette de MACHAULT marquise de VOGUË.
Étaient présents à cette cérémonie M. Arsène COSSE ,
curé de Thoiry et de Marcq,
et Jacques RUFFIN Maire de Marcq,
MAHUET père et fils fondeurs à Dreux. "
L'église possédait un reliquaire de Saint Barthélémy .
Barthélémy ( Nathanaël Bar-Tolmaï) l'un des douze apôtres de Jésus-Christ,
évangélisa l'Asie Mineure, où il fut écorché vif et ensuite crucifié par ordre d'un gouverneur.
Ses reliques furent apportées à Rome en 983.
Un autre autel est dédié à Saint Mesmin appelé aussi Saint Maximin ,
évêque de Trèves,
né à Poitiers,
mort en 397.
Source |
Cet autel fut fabriqué en 1741 par Germain BOUTTEVILLAIN menuisier à Thoiry.
Un tableau au dessus de l'autel représente le Saint.
L'église de Marcq consacrait à Saint GORGON
le 9 septembre jour anniversaire de la dédicace de l'église.
Martyre de saint Gorgon et de saint Dorothée. Wikipédia |
Tous les ans , à Pâques fleuries(A) un religieux venait prêcher la passion,
soit un cordelier de Mantes,
soit un capucin de Montfort;
il avait droit à des honoraires et une collation .
(A) En quelques diocèses,
le dimanche des rameaux était appelé Pâques fleuries,
à cause de la verdure et des fleurs dont on jonchait autrefois les rues que devait parcourir la procession.
de Marcq,
par son testament du 14 déc. 1703 ,
légua 8 livres de rentes à la fabrique,
et 10 sous en faveur du prédicateur de la passion le dimanche des Rameaux,
à charge de chanter à la troisième pose un libera à son intention.
Carte postale Eglise
Il y avait cinq confréries de charité sous les auspices :
Saint Barthélémy Source |
du Saint Sacrement,
de la Sainte Vierge,
de Saint Remy,
de Saint Blaise (B),
Saint Blaise Wikipédia |
(B) Saint Blaise, évêque arménien, martyrisé en 316.
Il n'avait trouvé qu'au milieu des animaux sauvages le calme qu'il n'avait pu goûter parmi les hommes.
Les bourreaux le dépecèrent avec des peignes de fer.
La cure de Marcq,
d'après un pouillé de 1648,
était à la collation(3) de l’évêque de Chartres sur la présentation de l'abbé de St Evroult (Ernould) de Lisieux
- au monastère duquel avait été faite la donation précitée au 12e siècle,
-et de l'archidiacre du Pincerais, alternativement.
Elle jouissait d'un revenu de 320 livres.
En 1572, Simon de VAUTHIER ,
prêtre
- prieur de Thoiry et de Marcq,-
de la famille de PETIT-MONT ,
donne bail la moitié des grosses dîmes de l'église St Remy de Marcq.
En 1576, l'église de Marcq était desservie par un curé et un vicaire.
Depuis de nombreuses années la paroisse de Marcq est desservie par le curé de Thoiry.
Carte postale Eglise
La dîme.
par Bernard de Curio-Bertini ( Coubertin, à St Remy les Chevreuses) de la dîme d'Armenon ( commune des Molieres)
le monastère de Notre dame de la Roche ,
(monastère qui n'existait alors que depuis 36 ans,à Levis saint Nom , mais qu'avait déjà enrichi un certain nombre de libéralités)
achète de Robert BOUTEILLE de Marcq et de Philippe sa femme,
moyennant 13 livres parisis ,
cinq quartiers de vigne chargé de trente deniers de cens annuels envers DROGON d'HARGEVILLE , chevalier, et Isabelle sa femme. (Droconi militi de Hargeville et Isabelle uxori suse),
le tout situé à l'Orme (apud Ulmum)
dans le fief de Hugues de l'Orme ,chevalier ( Hugo de Ulmo miles),
lequel confirme la vente.
et lui assure sa maison de Marcq.
et d'un autre fief tenu de Simon de Morainvilliers à Elleville.
fit donation à Anne de biens confisqués sur le chancelier POYET :
J'ay donné procuration à ce porteur quy est à moy pour vous fere l'hommage que je vous doys de ce quy peut estre tenu de vous en ma seigneurie de Beyne et aussy en ce que je tiens de la seigneurie de Marcquy est de l'acquisition que le roy a fait de monseigneur POYET.
Je vous prie de le repvoir comme sy j'y estois en personne et vous me fere byen fort grand plesyr que je reconnaitre en tout endroyt que vous me vouldryez employer.
Je prie le Créateur qu'il vous donne , monsyeur de marc,sa sainte grace
1600 |
La dîme du territoire de Marcq était divisée.
Le curé jouissait de la moitié d'une petite dîme appelée dîme St Remy ,
dont l'autre moitié entrait pour un chiffre variant de 25 à 50 livres par an dans les comptes de la fabrique.
dont l'autre moitié entrait pour un chiffre variant de 25 à 50 livres par an dans les comptes de la fabrique.
En outre le curé possédait la dîme des lins,filasse, oisons(16), agneaux et cochons de lait.
Une troisième dîme à prélever sur une partie du territoire appartenait anciennement à la chapelle du château de Beynes, puis était passée à la chapelle Notre Dame de la paroisse de Beynes.
Le surplus de la dîme du territoire de Marcq appartenait par moitié à l'abbaye Saint Corentin de Septeuil
et au prieuré Notre Dame de Maule,
prieuré (12)qui, comme dit ci-dessus dépendait autrefois du monastère de St Evroult.
et au prieuré Notre Dame de Maule,
prieuré (12)qui, comme dit ci-dessus dépendait autrefois du monastère de St Evroult.
Une transaction était intervenue au sujet de cette dîme entre le prieuré de Maule et Fernand de BAILLEUL,
chapelain du château de Beynes en 1510.
chapelain du château de Beynes en 1510.
Dans la déclaration que les pères de l'oratoire de Paris ,
- congrégation qui avait pris la place de St Evroult comme maîtresse du prieuré de Maule, -
firent de leur avoir le 23 février 1790 ,
conformément aux décrets de l'assemblée nationale,
figurent des biens et droits dépendant du "prieuré de Maule uni à la congrégation de l'Oratoire" ,
parmi lesquels :
- congrégation qui avait pris la place de St Evroult comme maîtresse du prieuré de Maule, -
firent de leur avoir le 23 février 1790 ,
conformément aux décrets de l'assemblée nationale,
figurent des biens et droits dépendant du "prieuré de Maule uni à la congrégation de l'Oratoire" ,
parmi lesquels :
"plusieurs portions de dîmes et menues dîmes sur le territoire et dîmage de Marcq ,
affermées au sieur Jean Thomas LANDRIN par bail commencé en 1783 moyennant 400 livres de fermage annuel,
plus 46 arpents ou environ de bois, coupé de quatre en quatre ans, année commune, non affermés"
affermées au sieur Jean Thomas LANDRIN par bail commencé en 1783 moyennant 400 livres de fermage annuel,
plus 46 arpents ou environ de bois, coupé de quatre en quatre ans, année commune, non affermés"
La fabrique.
M. HUAN(4),
auquel un certain ombre des renseignements compris dans cette notice sont empruntés,
a noté les possessions de la fabrique de Marcq, et relevé un certain nombre de ses dépenses.
auquel un certain ombre des renseignements compris dans cette notice sont empruntés,
a noté les possessions de la fabrique de Marcq, et relevé un certain nombre de ses dépenses.
Les biens et revenus des fabriques étaient distincts des biens et revenus des cures.
La fabrique de Marcq possédait des pièces de terre disséminées sur les territoires de Marcq, Auteuil, Villiers-le-Mahieu, Thoiry ;
- elle possédait diverses rentes qui, en 1710, à 98 livres 10 sous,
- la moitié de la petite dîme de St Remy, dont l'autre moitié appartenait à la cure,
-une petite maison appelée l'école ...
Parmi les dépenses que M. HUAN a relevé, beaucoup ont un caractère communal.
En 1576,
- année ou se termine en mai la cinquième guerre de religion et ou commence en septembre la sixième guerre de religion, année au mois de juin de laquelle se forma la Sainte-Ligue (C),
- on trouve, dans ces comptes ,des dépenses relatives aux gens de guerre qui circulaient dans la contrée.
la fabrique fait reconstruire l'école de Marcq.
En 1698,
le jour des Rogations (D) ,
il est payé pour le vin offert aux prêtres et marguilliers qui viennent en procession des paroisses circonvoisines :
40 sous tournois.
Certaines dépenses inscrites en 1726 sont très suggestives concernant le rôle des maîtres d'école à cette époque :
Auguste MOUTIER ,
maître d'école à Marcq ,
donne quittance à la fabrique de 20 livres tournois,
tant pour avoir tenu l'école,que pour avoir aidé à chanter les offices, balayé l'église, sonner l'angélus, labouré et échenillé les arbres du cimetière.
D'autres quittances sont données pour avoir écuré les chandeliers ,assisté à l'administration des sacrements aux malades tant de jour que de nuit ....
En nov 1628,
32 habitants de la paroisse de Marcs signent au tabellionat de Thoiry une procuration à l'effet de présenter à monseigneur de Chartres leurs plaintes contre maître Robert BOUTTEVILLAIN, curé de la paroisse,
pour le peu de devoirs qu'il rend en sa charge,
pour les discours scandaleux et injurieux qu'il tient en son prône ,
pour les vexations qu'il fait endurer à ses administrés.
La fabrique de Marcq possédait des pièces de terre disséminées sur les territoires de Marcq, Auteuil, Villiers-le-Mahieu, Thoiry ;
- elle possédait diverses rentes qui, en 1710, à 98 livres 10 sous,
- la moitié de la petite dîme de St Remy, dont l'autre moitié appartenait à la cure,
-une petite maison appelée l'école ...
Parmi les dépenses que M. HUAN a relevé, beaucoup ont un caractère communal.
En 1576,
- année ou se termine en mai la cinquième guerre de religion et ou commence en septembre la sixième guerre de religion, année au mois de juin de laquelle se forma la Sainte-Ligue (C),
- on trouve, dans ces comptes ,des dépenses relatives aux gens de guerre qui circulaient dans la contrée.
(C) dont l'action fut si néfaste à la France
En 1646la fabrique fait reconstruire l'école de Marcq.
En 1698,
le jour des Rogations (D) ,
il est payé pour le vin offert aux prêtres et marguilliers qui viennent en procession des paroisses circonvoisines :
40 sous tournois.
(D) Les rogations se célébraient pendant les trois jours qui précèdent l'Ascension
et étaient ainsi appelées à cause des prières,
rogationes ,
qui étaient chantées pendant les processions.
Le rit(5) des rogations variait suivant les diocèses
mais comportait des processions pour attirer sur les champs la bénédiction céleste.
Certaines dépenses inscrites en 1726 sont très suggestives concernant le rôle des maîtres d'école à cette époque :
Auguste MOUTIER ,
maître d'école à Marcq ,
donne quittance à la fabrique de 20 livres tournois,
tant pour avoir tenu l'école,que pour avoir aidé à chanter les offices, balayé l'église, sonner l'angélus, labouré et échenillé les arbres du cimetière.
D'autres quittances sont données pour avoir écuré les chandeliers ,assisté à l'administration des sacrements aux malades tant de jour que de nuit ....
Quelques anciens curés de Marcq.
1773 |
- En 1556
- En 1579 : Gilles de St VIBERT
- 1608-1626 : Raoul BOUTTEVILLAIN
- 1628 - 1647 : Robert BOUTTEVILLAIN,
En nov 1628,
32 habitants de la paroisse de Marcs signent au tabellionat de Thoiry une procuration à l'effet de présenter à monseigneur de Chartres leurs plaintes contre maître Robert BOUTTEVILLAIN, curé de la paroisse,
pour le peu de devoirs qu'il rend en sa charge,
pour les discours scandaleux et injurieux qu'il tient en son prône ,
pour les vexations qu'il fait endurer à ses administrés.
- 1662 - 1671 : Jean LEGUAY
- En 1789,
Anciens Seigneurs.
1905 |
- 1096 à 1106 ,
- 1190
- En mars 1227,
par Bernard de Curio-Bertini ( Coubertin, à St Remy les Chevreuses) de la dîme d'Armenon ( commune des Molieres)
- 1230
- En juillet 1232,
le monastère de Notre dame de la Roche ,
(monastère qui n'existait alors que depuis 36 ans,à Levis saint Nom , mais qu'avait déjà enrichi un certain nombre de libéralités)
achète de Robert BOUTEILLE de Marcq et de Philippe sa femme,
moyennant 13 livres parisis ,
cinq quartiers de vigne chargé de trente deniers de cens annuels envers DROGON d'HARGEVILLE , chevalier, et Isabelle sa femme. (Droconi militi de Hargeville et Isabelle uxori suse),
le tout situé à l'Orme (apud Ulmum)
dans le fief de Hugues de l'Orme ,chevalier ( Hugo de Ulmo miles),
lequel confirme la vente.
manuscrits de la bibliothèque nationale |
- 1283,1292 :
et lui assure sa maison de Marcq.
- 1294 :
- 1323
- 1330
- 1336,1360 :
- 1338
- 1374
- 1378
- 1400
- 1411
- 1411
et d'un autre fief tenu de Simon de Morainvilliers à Elleville.
- 28 mars 1453 :
vend à COLIN GUERINET tous ses droits de douaire(10) sur les terres de Marc et de Petimont.
- 1472
sieur de Petitmont,
était seigneur de Marc et de Thoiry.
pour un fief situé à marc
à Yon de Garancières , seigneur de Maule.
est seigneur de la Tour de Marc, à Marc, de Goupillières, des Mesnuls etc....
Il meurt en 1491.
fils de Simon de la VILLENEUVE.
Un paragraphe spécial sera consacré aux la VILLENEUVE et leur alliance avec les FOURNIER.
? Robert de Vaultier
dit «La Rosse» cité en 1540
ép. ? de La Chaussée
propriétaire à Osmoy
(fille de Marc de La Chaussée,
seigneur à Thoiry et à Marcq)
- 1366
pour un fief situé à marc
à Yon de Garancières , seigneur de Maule.
(F) Le Mesnil Renard ,commune de Bonnières.
- vers 1390
- 1479
- 1460
est seigneur de la Tour de Marc, à Marc, de Goupillières, des Mesnuls etc....
Il meurt en 1491.
1708 |
- 1516 :
fils de Simon de la VILLENEUVE.
Un paragraphe spécial sera consacré aux la VILLENEUVE et leur alliance avec les FOURNIER.
- 1502 :
prend en location pour 80 ans trois arpents de terre sis à marc appartenant au prieuré de Hautes Bruyères de St Remy l'Honoré.
- Le 17 janvier 1523,
sieur de Petitmont,
comme procureur de son fils Charles FOURNIER,
pour la terre de Marc,
mouvant (18) de Montfort,
jusqu'à ce que le dit Charles FOURNIER ait atteint l'âge requis.
- 1523 :
venu de Phillippe de la Villeneuve,dame de Thoiry,
fait aveu pour ses seigneuries au comté de Montfort comme ayant la garde de ses enfants ( E. Grave).
frère de Roger et de madame Raoul MOREAU,
enfants de Jacques FOURNIER.
d'une part, Raoul MOREAU et Jacqueline FOURNIER, sa femme,
d'autre part, Roger FOURNIER, :
ce dernier abandonne les fiefs de Blayer et Chardonnet et moitié du moulin de St Aubin.
- 1546
frère de Roger et de madame Raoul MOREAU,
Source |
- 1546 :
d'une part, Raoul MOREAU et Jacqueline FOURNIER, sa femme,
d'autre part, Roger FOURNIER, :
ce dernier abandonne les fiefs de Blayer et Chardonnet et moitié du moulin de St Aubin.
- 10 mai 1553 :
Seigneurie de Marc. |
à lui venue de Philippe de VILLENEUVE sa mère,
dame de Marcq fut mariée à Roger FOURNIER ( Maquet et de Dion) (21)
fille de Guillaume de PISSELEU, seigneur d'Heily
- 1553 :
dame de Marcq fut mariée à Roger FOURNIER ( Maquet et de Dion) (21)
Anne de PISSELEU source |
et d'Anne SANGUIN
cette dernière fille d'Antoine SANGUIN seigneur de Meudon
descendant d'un ancien changeur de Paris seigneur de Mafliers,
pourvu au 14e siècle de droits perçus à Mantes sur la Seine ( E. Grave),
descendant d'un ancien changeur de Paris seigneur de Mafliers,
pourvu au 14e siècle de droits perçus à Mantes sur la Seine ( E. Grave),
Anne, fille d'honneur de Louise de Savoie ,mère de François I,
François 1er Wikipédia |
Louise de Savoie Wikipédia |
devint la maîtresse de ce roi,
lequel la mariant à Jean de BROSSE fit celui-ci duc d'Etampes et gouverneur de Bretagne.
Jean de BROSSE Wikipédia |
- En septembre 1545
fit donation à Anne de biens confisqués sur le chancelier POYET :
Source : Histoire de Beynes
En séance plénière du parlement, le 24 avril 1545,
Guillaume Poyet, ayant écouté tête nue lecture de l'arrêt le
condamnant, fut solennellement dépouillé de sa robe de chancelier.
En payement de ses 117.000 livres d'amende, il
céda au roi par contrat du 11 février 1545 Beyne, Grignon, Noisy, les Clayes, Saint-Aubin, Marcq, assis au Val de
Galie et environs, le Coudray, assis en Anjou, Montpensier et le tiers de Montcontour et Marne assis en Lodunois.
Dès avril 1545, Crozon notaire juré au Chatelet, était allé à Beyne et Grignon, avec le commissaire Bonet, pour faire
priser les biens meubles de Poyet. Le roi permit au condamné de se retirer en l'hôtel de Nemours à Paris où
l'ex-chancelier exerça la profession de consultant.
Accablé d'affliction, il mourut en avril 1548 âgé de 74 ans. [la
bibliothèque nationale conserve plusieurs copies manuscrites du procès Poyet, une entre autres dans le fonds
Dupuy
châtellenie (11) et dépendance de Beynes ,
fief de Carcassonne,
de la Mairie de Plaisir,
de la Cour des Près dépendant des Clayes;
Les archives du château de Thoiry conservent une lettre datée de 1546 d'Anne de PISSELEU concernant l'hommage auquel elle était tenue envers Roger FOURNIER,
seigneur de Marc,
pour Marc et Beynes :
seigneur de Marc,
pour Marc et Beynes :
Monsieur de Marc
Je vous prie de le repvoir comme sy j'y estois en personne et vous me fere byen fort grand plesyr que je reconnaitre en tout endroyt que vous me vouldryez employer.
Je prie le Créateur qu'il vous donne , monsyeur de marc,sa sainte grace
Votre bonne amye Anne de PISSELOU.
Après la mort de François I le 31 mars 1547,
les biens confisqués sur Guillaume POYET et attribués à Anne de PISSELEU,
Diane de Poitiers Wikipédia |
- 1553 :
héritée de Phelippe de la VILLENEUVE ,
dame de Marcq,
sa mère,
dame de Marcq,
sa mère,
nommée dans un paragraphe qui va suivre concernant la famille de la VILLENEUVE.
Il était aussi seigneur de Mauldre, Mareil sur Mauldre , Jumeauville, Goussonville, et Arnouville en la châtellenie de Poissy.
Comparant en même temps à la même coutume Pierre BOUHARVILLIER , écuyer,
seigneur de Marc et de Petitmont ,
de partie de Mareil-sur-Mauldre ,
Ablis
et autres.
fille de Jacques FOURNIER et de Philippe de la VILLENEUVE ,
épouse Raoul MOREAU,
trésorier de l'épargne,
duquel mariage naquirent notamment Nicolas MOREAU seigneur de Thoiry et d'Auteuil ,
et Marie MOREAU
qui épousa en 1575
Nicolas de HARLAY baron de Maule.
fondé de procuration de Diane de Poitiers ,
fait foi et hommage à Roger FOURNIER ,
seigneur de Marc et Petitmont,
pour le fief de Carcassonne.
fait aveu et dénombrement à Jacques d'ANGENNES,
seigneur de Rambouillet et Maintenon,
à cause d'Isabelle COTTEREAU sa femme,
dame de Maintenon ,
pour Marc,
dont la seigneurie avait appartenu à Borgne de Montcoeuil ,
depuis à Jeanne d'ANGOULANT sa veuve en 1458,
et depuis Simon de la VILLENEUVE, seigneur de Goupillieres vers 1464,
et à Guillaume de la VILLENEUVE mort en 1516 ;
depuis à demoiselle Phillippe de la VILLENEUVE sa fille épouse de Jacques FOURNIER qui fut à cause d'elle seigneur de Marc;
depuis à Robert FOURNIER , son fils,
et enfin à Roger FOURNIER l'avouant.
Déjà cité plus haut
- En 1554,
Pour les fiefs Durand de BAZEMONT et Pierre de BAZEMONT;
Pour le fief BONAL à Beynes et de la Couperie qui furent à Michel d'ORVILLIERS;
Pour le fief Binette à Beynes consistant en 9 setiers de fèves qui se payent le lendemain de Noël;
Pour le fief du Coq en la ville de Montfort;
Pour le fief des Mesnuls , seigneurie de Marc, relevant de Groussay
et ayant appartenu à Christophe de Refuge fils de Christophe;
Pour le fief Thuillé-Ferranville sis à Marc et à Garancières tenant au chemin de la Vieuxvigne ;
Pour le fief de la Noue , seigneurie de Marc entre Montfort et Houdan ( Grave p. 80);
Pour le fief de Montroty près de Montfort ( E. Grave p. 89)
au roi HENRI II,
à cause du comté de Montfort,
pour la haute justice de Marc échue au dit FOURNIER par succession de mademoiselle Phillippe de la VILLENEUVE, sa mère.
Pour le fief Binette à Beynes consistant en 9 setiers de fèves qui se payent le lendemain de Noël;
Pour le fief du Coq en la ville de Montfort;
Pour le fief des Mesnuls , seigneurie de Marc, relevant de Groussay
et ayant appartenu à Christophe de Refuge fils de Christophe;
Pour le fief Thuillé-Ferranville sis à Marc et à Garancières tenant au chemin de la Vieuxvigne ;
Pour le fief de la Noue , seigneurie de Marc entre Montfort et Houdan ( Grave p. 80);
Pour le fief de Montroty près de Montfort ( E. Grave p. 89)
1889 |
- 12 mai 1554 :
au roi HENRI II,
à cause du comté de Montfort,
pour la haute justice de Marc échue au dit FOURNIER par succession de mademoiselle Phillippe de la VILLENEUVE, sa mère.
(H) La succession de Maintenon était entrée en 1526
dans la maison d'ANGENNES ( de Rambouillet)
par le mariage de Jacques d'ANGENNES et de Marie COTTEREAU.
- En 1556
Il était aussi seigneur de Mauldre, Mareil sur Mauldre , Jumeauville, Goussonville, et Arnouville en la châtellenie de Poissy.
Comparant en même temps à la même coutume Pierre BOUHARVILLIER , écuyer,
seigneur de Marc et de Petitmont ,
de partie de Mareil-sur-Mauldre ,
Ablis
et autres.
- En 1556 :
fille de Jacques FOURNIER et de Philippe de la VILLENEUVE ,
épouse Raoul MOREAU,
trésorier de l'épargne,
duquel mariage naquirent notamment Nicolas MOREAU seigneur de Thoiry et d'Auteuil ,
Source |
et Marie MOREAU
qui épousa en 1575
Nicolas de HARLAY baron de Maule.
Nicolas de HARLAY Wikipédia |
Christophe de THOU Wikipédia |
- En 1557 :
fondé de procuration de Diane de Poitiers ,
fait foi et hommage à Roger FOURNIER ,
seigneur de Marc et Petitmont,
pour le fief de Carcassonne.
- Le 6 novembre 1559 :
fait aveu et dénombrement à Jacques d'ANGENNES,
seigneur de Rambouillet et Maintenon,
à cause d'Isabelle COTTEREAU sa femme,
dame de Maintenon ,
pour Marc,
dont la seigneurie avait appartenu à Borgne de Montcoeuil ,
depuis à Jeanne d'ANGOULANT sa veuve en 1458,
et depuis Simon de la VILLENEUVE, seigneur de Goupillieres vers 1464,
et à Guillaume de la VILLENEUVE mort en 1516 ;
depuis à demoiselle Phillippe de la VILLENEUVE sa fille épouse de Jacques FOURNIER qui fut à cause d'elle seigneur de Marc;
depuis à Robert FOURNIER , son fils,
et enfin à Roger FOURNIER l'avouant.
- 1561 :
pour raison de deux fiefs à Marc,
d'un autre fief assis à Benneville bailliage de Mantes,
contenant 80 arpents, appelé le fief du chesne de Binanville .
tenancier de la ferme du Taillis à Marc
à avoir une volière de 900 à 1000 boulins(13) ,
- En 1571
- En 1575,
tenancier de la ferme du Taillis à Marc
à avoir une volière de 900 à 1000 boulins(13) ,
moyennant une redevance de quatre pigeonneaux par an.
- En 1575, Marie MOREAU,
épouse Nicolas de HARLAY,
veuve du prince Henri Robert de la MARCK duc de Bouillon
et à François de BOURBON premier dauphin
(c'est à dire duc de MONTPENSIER dauphin d'Auvergne (H)),
duc de Saint-Fargeau,
tuteur ordonné par le roi aux enfants dudit défunt seigneur de Bouillon ( E. Grave).
Le défunt Henri Robert de MARCK était petit fils de Diane de Poitiers.
Roger FOURNIER qui était seigneur de la Tour-Belle à Marc,
fief auquel était sans doute attaché droit de haute justice comme dit plus loin ,
convertit en bailliage sa justice féodale de Marc.
François de Bourbon, duc de Montpensier Wikipédia |
(c'est à dire duc de MONTPENSIER dauphin d'Auvergne (H)),
Henri de Montpensier Wikipédia |
(H) Henri de Bourbon
après la mort duquel en 1608
le duché de Montpensier passera à la maison d'Orléans.
tuteur ordonné par le roi aux enfants dudit défunt seigneur de Bouillon ( E. Grave).
Le défunt Henri Robert de MARCK était petit fils de Diane de Poitiers.
Roger FOURNIER qui était seigneur de la Tour-Belle à Marc,
fief auquel était sans doute attaché droit de haute justice comme dit plus loin ,
convertit en bailliage sa justice féodale de Marc.
- En janvier 1584,
ayant,
à cause du fief du Tronchay,
à cause du fief du Tronchay,
haute justice sur les sujets et vassaux de la paroisse de Marc ,
donne procuration pour repousser une prétention contraire de Jehan BABOU comte de Sagonne ,
seigneur de Beynes.
- Raoul FOURNIER mourut en 1585.
Il laissait une fille , probablement naturelle, Françoise FOURNIER,
qui épousa Jehan SOUY , ou Jehan de SOUY,
receveur des espèces en l'élection de Paris,
mort le 10 octobre 1625 à Marcq où il s'était retiré,
laissant une postérité qui s'est perpétuée par les femmes. ( HUAN)
qui épousa Jehan SOUY , ou Jehan de SOUY,
receveur des espèces en l'élection de Paris,
mort le 10 octobre 1625 à Marcq où il s'était retiré,
laissant une postérité qui s'est perpétuée par les femmes. ( HUAN)
De Roger FOURNIER ,
les seigneuries de Marc et Petitmont,
furent héritées par Raoul MOREAU,
son neveu,
fils de Nicolas MOREAU seigneur de Thoiry et d'Auteuil ,
et petit fils de Raoul MOREAU et Jacqueline FOURNIER.
les seigneuries de Marc et Petitmont,
furent héritées par Raoul MOREAU,
son neveu,
fils de Nicolas MOREAU seigneur de Thoiry et d'Auteuil ,
et petit fils de Raoul MOREAU et Jacqueline FOURNIER.
Raoul MOREAU, IIème du nom, né le 15 mars 1577,
écuyer,
capitaine d'une compagnie des gens de guerre à Louviers 1607,
seigneur de Marc et Petitmont ,
fut condamné à mort par contumace, avec confiscation de ses biens, à Montfort , le 3 juillet 1623,
pour avoir tué en duel Anne le BLANC sieur de Moullé lieutenant des gardes du roi sous le marquis de la FORCE.
Guillaume de GAILLON,
écuyer,
baron de Marc,
seigneur de Chatignonville, Chaumusson et Limours,
épouse Anne PRINELAY fille de Guillaume PRUNELAY et de Catherine BEAUVEAU.
(A propos des PRUNELAY ou PRUNELÉ de Gazeran on lit Tignon-ville au lieu de Chatignonville)
- En 1595,
Guillaume de GAILLON,
écuyer,
baron de Marc,
seigneur de Chatignonville, Chaumusson et Limours,
épouse Anne PRINELAY fille de Guillaume PRUNELAY et de Catherine BEAUVEAU.
(A propos des PRUNELAY ou PRUNELÉ de Gazeran on lit Tignon-ville au lieu de Chatignonville)
- En 1581, Jacques de HERMENT ou de HERMANT,
demeurait à Marcq.
écuyer,
gentilhomme du duc de MONTPENSIER nomme plus haut année 1580,
fils de Jacques de HERMENT,
seigneur de Corbeville en la paroisse Saint martin des Champs ,
est qualifié seigneur de Marcq.
Il y eut alliance entres les familles de HERMENT et de Saint VIBERT ( de Fleurey).
page 215, noble homme Gui FOURNIER lieutenant particulier au bailliage de Montfort marié à Renée DIEUDONNÉ.
- Pierre de MARC seigneur d' Orveaux à St Léger ,
- Louis de MARC,
chevalier,
baron d'Orveaux,
époux de Marguerite de VION fille de Charles de VION mort en 1662.
Guillaume MARESCOT meurt.
Son fils Michel MARESCOT ,
chevalier,
conseiller au parlement,
plus tard maître des requêtes ,
devint seigneur de Marc et de Thoiry.
Du mariage de Michel MARESCOT avec Adrienne de MAUPEOU ,
naquirent quatre enfants ,
entres lesquels, après sa mort en 1649, les seigneuries de Thoiry et Marcq paraissent être restées un certain temps indivises,
sous la direction de la veuve de Michel MARESCOT remariée à M. de COTTAINVILLE.
Ces quatre enfants furent :
Saint Nicolas de Trans (Var)
Saint Georges de Gennes ( Mayenne)
Saint Martial de Ruffec ( Indre)
mort le 23 novembre 1740, âgé de 91 ans,
seigneur de la Concie, Marcilly, la Tour-Belle et Marcq.
Le manoir de Marcilly était entre la Tour-Belle et Marcq.
A propos de l'article 109 de la coutume de Montfort ,
d'après lequel, en succession collatérale en matière de fief,
les mâles à degré égal excluaient les femelles,
la jurisprudence s'établit que les neveux excluaient les tantes et c'est en ce sens que statue une requête du Palais du 12 août 1656,
relativement à la succession de l'abbé René de MARESCOT mort en 1649,
après son frère Michel,
laquelle succession, comprenant la terre de Marcq,
fut attribuée à son neveu Gille Michel de MARESCOT à l'exclusion de Françoise de MARESCOT femme BAILLY , sa sœur.
Charles René de MARESCOT, dont il a été question ci-dessus,
clerc tonsuré du diocèse de paris,
prieur commendataire du prieuré de Ruffec,
étant venu en sa terre de Marcq au commencement d'août 1731,
y fut saisi, le 15, d'une fièvre violente dont les accès redoublèrent au point que, perdant toute espérance, on lui administra les sacrements le 22 ,septième jour de sa maladie.
deux jours après,le mal augmentant, le malade tomba dans un délire qui a continué sans intervalle un mois entier et jusqu'au 20 septembre.
Un moine ,
l' abbé DHAZAY,
homme adroit, cachant sous des dehors dévots une grande cupidité, s'était insinué dans l'intimité de l'abbé MARESCOT.
Il engagea l'HUISTRE,
notaire à Mantes,
à venir promptement à Marcq pour recevoir de M de MARESCOT devenu le jouet de ceux qui l'environnaient; l'acte de démission de son prieuré que convoitait son faux ami.
Le 26 août,
après midi, le notaire arrive, et, à l'instant, se fabrique l'acte de démission pure et simple du prieuré.
Circonstances remarquables :
Philippe de la VILLENEUVE , seigneur de Marc, Goupillières, Chêne-Rogneux ,
- père de :
Robert de la VILLENEUVE , écuyer,conseiller au Parlement de Paris, seigneur de Noisy et bailly-en-Cruye,
- auteur de :
Jean I de la VILLENEUVE,écuyer, seigneur de Noisy et de Bailly.
En 1398, il épouse Jeanne de MAISELAN de laquelle il eut pour fils aîné :
Jean II de la VILLENEUVE , seigneur de Noisy et Bailly, lequel épousa Alix de LÉVIS, dont il eut deux fils et deux filles , son fils aîné :
Guillaume de la VILLENEUVE, écuyer, seigneur de Noisy, Bailly, Ergal ( J)
épousa Jeanne Le FLAMENT, dont
Simon de la VILLENEUVE dit de Maintenon,
seigneur de Goupillières, , la Tour de Marc et Pittes ,
mort en 1491,
époux de Jeanne de PONCEAUX ,
fille du seigneur de Villepreux,
de laquelle il eut un fils unique qui suit :
Guillaume de la VILLENEUVE ,
seigneur de la Tour de Marc, les Clayes, Villepreux, Chêne-Rogneux,
épousa en premières noces
Marie de la BALUE ,
fille d'un seigneur de Villepreux, laquelle mourut en 1518.
Il épousa en secondes noces Anne de CONTRE-MORET ,
dame de Paracy,
veuve de Jean du MESNIL-SIMON,
seigneur d'Autouillet et d'Aulnay.
Il eut six enfants dont quatre fils.
Trois des quatre fils moururent sur les champs de bataille.
Le survivant était prêtre.
L'une des deux filles fut Philippe de la VILLENEUVE qui suit :
Philippe de la VILLENEUVE épousa en 1520 Jacques FOURNIER, seigneur de Marc , Petit-mont , Chardonnay, Blayet
De ce mariage naquirent :
Jacqueline FOURNIER,
comme il a été également dit plus haut épousa en 1556 Raoul MOREAU,
seigneur du Tronchay, Blayet , Auteuil, Thoiry, Grosbois, lequel mourut vers 1583.
Dudit mariage naquirent quatre enfants :
Le seigneur de la Tour-Belle possédait le droit de voirie sur toute la paroisse de Marcq;
En 1516, il est indiqué comme ayant la haute, moyenne et basse justice sur cette paroisse.
Jusqu'en 1579, cette justice était exercée par un prévôt, à partir de 1579 par un bailli.
En 1580,
dans l'acte de foi et hommage rendu par le seigneur de Marcq au seigneur de Maintenon
( Louis d'ANGENNES de Rambouillet)
mention est faite dudit droit de justice haute, moyenne et basse,
possédé par le seigneur de la Tour Belle tenu en foi et hommage du comté de Montfort.
Son manoir s' élevait sur le terrain qui est au nord du bois dit de la Tour Belle,
manoir qui devait être à l'origine le siège de la seigneurie de Marcq et passa successivement pour arriver aux MARESCOT :
qui apparaît dans la notice Villepreux,
nièce du fameux cardinal La BALUE.
duquel mariage naquit notamment Martin de la VILLENEUVE.
- En 1602,
écuyer,
gentilhomme du duc de MONTPENSIER nomme plus haut année 1580,
fils de Jacques de HERMENT,
seigneur de Corbeville en la paroisse Saint martin des Champs ,
est qualifié seigneur de Marcq.
Il y eut alliance entres les familles de HERMENT et de Saint VIBERT ( de Fleurey).
- En 1613, MAQUET et de DION marquent :
page 215, noble homme Gui FOURNIER lieutenant particulier au bailliage de Montfort marié à Renée DIEUDONNÉ.
- A partir d'environ 1611,
Guillaume MARESCOT est seigneur de Marcq
il baille à cens de nombreux terrains à condition qu'ils seront plantés en vignes et que le produit de ces vignes sera pressuré en son pressoir moyennant quatre pintes du vin du cru par muid (17)
( Un muid de vin contenait 288 pintes)
- En 1625
il baille à cens de nombreux terrains à condition qu'ils seront plantés en vignes et que le produit de ces vignes sera pressuré en son pressoir moyennant quatre pintes du vin du cru par muid (17)
( Un muid de vin contenait 288 pintes)
- En 1625, on trouve d'autres seigneurs titrés de Marc, mais fieffés ailleurs :
- Pierre de MARC seigneur d' Orveaux à St Léger ,
- Louis de MARC,
chevalier,
baron d'Orveaux,
époux de Marguerite de VION fille de Charles de VION mort en 1662.
- Le 2 septembre 1625,
Raoul MOREAU écrit à Rome à M. de MARESCOT pour lui demander humblement 3000 livres.
- Le 13 octobre 1626,
en présence de Pierre BIGNON,
tabellion et notaire, à Montfort ,
Aubin HÉBERT,cordonnier à Montfort,
nommé par justice aux biens confisqués sur Raoul MOREAU sieur de Marc,
nommé par justice aux biens confisqués sur Raoul MOREAU sieur de Marc,
s'est transporté sur la principale porte du château de Montfort où, tête nue et un genou en terre en tout devoir de vassal,
il a par trois fois demandé à haute voix :
il a par trois fois demandé à haute voix :
le roi notre sire et le monseigneur de Montfort sont-ils céans ou gens pour recevoir foi , hommage et serment de fidélité qui lui sont dus pour le fief de Thoiry et ce qui en est confisqué sur ledit MOREAU etc.
- M. HUAN indique en 1630 :
Joachine de FREDY , femme de Gilles de MEREY,écuyer,seigneur de Marc.
carte postale église et manoir
- En 1643,
Guillaume MARESCOT Wikipédia |
Guillaume MARESCOT meurt.
Son fils Michel MARESCOT ,
chevalier,
conseiller au parlement,
plus tard maître des requêtes ,
devint seigneur de Marc et de Thoiry.
Du mariage de Michel MARESCOT avec Adrienne de MAUPEOU ,
naquirent quatre enfants ,
entres lesquels, après sa mort en 1649, les seigneuries de Thoiry et Marcq paraissent être restées un certain temps indivises,
sous la direction de la veuve de Michel MARESCOT remariée à M. de COTTAINVILLE.
Ces quatre enfants furent :
- Gilles Michel de MARESCOT.
- Jean François de MARESCOT, abbé de Beaumont-le-Roger ,mort en 1721.
- Marguerite de MARESCOT mariée en 1674 à François de BAUSSAN , morte en 1710,
- Claude Charles René de MARESCOT
Saint Nicolas de Trans (Var)
Saint Georges de Gennes ( Mayenne)
Saint Martial de Ruffec ( Indre)
mort le 23 novembre 1740, âgé de 91 ans,
seigneur de la Concie, Marcilly, la Tour-Belle et Marcq.
Le manoir de Marcilly était entre la Tour-Belle et Marcq.
A propos de l'article 109 de la coutume de Montfort ,
d'après lequel, en succession collatérale en matière de fief,
les mâles à degré égal excluaient les femelles,
la jurisprudence s'établit que les neveux excluaient les tantes et c'est en ce sens que statue une requête du Palais du 12 août 1656,
relativement à la succession de l'abbé René de MARESCOT mort en 1649,
après son frère Michel,
laquelle succession, comprenant la terre de Marcq,
fut attribuée à son neveu Gille Michel de MARESCOT à l'exclusion de Françoise de MARESCOT femme BAILLY , sa sœur.
- 1692,1698, :
Marguerite PERDRIER veuve de Nicolas JAULIN demeure à Marc ( Voir Auteuil an 1528 )
- En 1698,
Gilles Michel de MARESCOT,
seigneur de Marcq,
chevalier du Mont-Carmel et de Saint Lazare,
fait enregistrer ses armes comme étant de la noblesse du comte de Montfort.
seigneur de Marcq,
chevalier du Mont-Carmel et de Saint Lazare,
fait enregistrer ses armes comme étant de la noblesse du comte de Montfort.
Il mourut en 1747,
laissant, de son mariage avec Angélique d'APPOIGNY, ou de POIGNY,
Angélique Claude de MARESCOT fille unique.
laissant, de son mariage avec Angélique d'APPOIGNY, ou de POIGNY,
Angélique Claude de MARESCOT fille unique.
Son plus jeune frère,
Claude Charles René de MARESCOT,
mourut ainsi qu'il est dit plus haut en 1740.
Claude Charles René de MARESCOT,
mourut ainsi qu'il est dit plus haut en 1740.
Deux pierres tombales en son nom sont appliquées à la muraille de l'église de Marcq, à gauche de l'autel.
Celle qui contient l'épitaphe la plus complète en marbre noir, avait été jetée hors de l'église en 1793.
Recueillie par un particulier, elle a été rétablie dans l'église il y a quelques années.
Elle est au nom de Charles René de MARESCOT ancien prieur de
Saint Nicolas de Trans,
Saint Georges de Gennes,
prévôt et seigneur spirituel et temporel de Saint Martial de Ruffec ,
et seigneur de cette paroisse où il fonda quatre messes, etc.
Saint Nicolas de Trans,
Saint Georges de Gennes,
prévôt et seigneur spirituel et temporel de Saint Martial de Ruffec ,
Ruffec-le-Château Prieuré |
Ce Charles René de MARESCOT laissa pour héritière sa nièce ,
Angélique Claude de MARESCOT ,
fille unique de Gille Michel de MARESCOT.
Angélique Claude de MARESCOT ,
fille unique de Gille Michel de MARESCOT.
veuve en première noce de son cousin germain Adrien Claude de BAUSSAN ,
veuve en deuxième noces de François de RENOIR,
compte de Valayeret d'Auteuil,
compte de Valayeret d'Auteuil,
épousa en troisième noce en 1751 J.B. Louis AUBERY DE VASTAN ou de VATAN,
que l'on trouve dès lors qualifié seigneur de Marcq et de Thoiry.
que l'on trouve dès lors qualifié seigneur de Marcq et de Thoiry.
Angélique de Marescot |
J'ai dans mes papiers un acte ,
dont extrait suit,
où est mentionnée la seigneurie de la dame de VATAN devenue une troisième fois veuve :
dont extrait suit,
où est mentionnée la seigneurie de la dame de VATAN devenue une troisième fois veuve :
"Par devant Michel CHOISNET ,
notaire au bailliage de Montfort Lamaury pour les branches de Thoiry, Elleville et dépendances,
résident à Thoiry,
soussigné fut présent Louis FOLLEVILLE ....
lequel a reconnu avoir vendu à Claude LEMPRIERE ,voiturier en ce lieu à Thoiry ,
(époux de Marie Angélique AUBERT ,sœur de mon arrière grand-père) ,
cinquante perches de terre labourable ,
seigneurie de Marc,
fief de la Concie ... tenant aux héritiers Antoine VATIN ... étant ledit bien en censure de la dame de Marc et vers elle chargé en blé méteil (19) et avoine pour chaque an ....
Cette vente faite à la charge des cens de la première échéance et en outre moyennant la somme de 200 livres ....
Fait et passé à Thoiry en l'étude l'an 1789, le 23 avril,
en présence de Jean Pierre SIMON, tailleur d'habits,
et de J.B. LUCAS,cordonnier....
la minute des présentes qui est contrôlée d'insinuée(20) à Maule."
_ "Je soussigné fondé de pouvoir de Madame la comtesse de VATAN,dame de Marc, ai ensaisiné (K) le présent contrat et mis l'acquéreur en possession de l'héritage y exprimé en censure de la seigneurie de Marc, après avoir reçu les droits de lods et vente dus à madite dame.
Fait au château de Thoiry ce 24 juin 1789"
Signé TREUËT
notaire au bailliage de Montfort Lamaury pour les branches de Thoiry, Elleville et dépendances,
résident à Thoiry,
soussigné fut présent Louis FOLLEVILLE ....
lequel a reconnu avoir vendu à Claude LEMPRIERE ,voiturier en ce lieu à Thoiry ,
(époux de Marie Angélique AUBERT ,sœur de mon arrière grand-père) ,
cinquante perches de terre labourable ,
seigneurie de Marc,
fief de la Concie ... tenant aux héritiers Antoine VATIN ... étant ledit bien en censure de la dame de Marc et vers elle chargé en blé méteil (19) et avoine pour chaque an ....
Cette vente faite à la charge des cens de la première échéance et en outre moyennant la somme de 200 livres ....
Fait et passé à Thoiry en l'étude l'an 1789, le 23 avril,
en présence de Jean Pierre SIMON, tailleur d'habits,
et de J.B. LUCAS,cordonnier....
la minute des présentes qui est contrôlée d'insinuée(20) à Maule."
_ "Je soussigné fondé de pouvoir de Madame la comtesse de VATAN,dame de Marc, ai ensaisiné (K) le présent contrat et mis l'acquéreur en possession de l'héritage y exprimé en censure de la seigneurie de Marc, après avoir reçu les droits de lods et vente dus à madite dame.
Fait au château de Thoiry ce 24 juin 1789"
Signé TREUËT
(K) ensaisiner = reconnaître par un acte le nouveau tenancier
et le mettre en possession de la tenure.
Moins d'un mois après cet acte d'ensaisine éclata la révolution,
qui dans la nuit du 4 août,
va supprimer censives ,lods et ventes et autres droits seigneuriaux.
Madame de VATAN,
de son premier mariage,
eut Alexandre de BEAUSSAN,
dont la fille Marie Angélique Jeanne Elisabeth de BAUSSAN , épousa en 1773 ,
M. de MACHAULT D'ARNOUVILLE ;
C'est à coté de cette dernière ,que Madame de VATAN, morte en 1791,
laissa ses domaines de Thoiry et de Marcq.
qui dans la nuit du 4 août,
va supprimer censives ,lods et ventes et autres droits seigneuriaux.
Madame de VATAN,
de son premier mariage,
eut Alexandre de BEAUSSAN,
dont la fille Marie Angélique Jeanne Elisabeth de BAUSSAN , épousa en 1773 ,
M. de MACHAULT D'ARNOUVILLE ;
Charles de Machault d'Arnouville. Portrait par Alexandre Roslin, château de Thoiry. Wikipédia |
C'est à coté de cette dernière ,que Madame de VATAN, morte en 1791,
laissa ses domaines de Thoiry et de Marcq.
Charles René de MARESCOT
et
le prieuré de RUFFEC.
Charles René de MARESCOT, dont il a été question ci-dessus,
clerc tonsuré du diocèse de paris,
prieur commendataire du prieuré de Ruffec,
étant venu en sa terre de Marcq au commencement d'août 1731,
y fut saisi, le 15, d'une fièvre violente dont les accès redoublèrent au point que, perdant toute espérance, on lui administra les sacrements le 22 ,septième jour de sa maladie.
deux jours après,le mal augmentant, le malade tomba dans un délire qui a continué sans intervalle un mois entier et jusqu'au 20 septembre.
Un moine ,
l' abbé DHAZAY,
homme adroit, cachant sous des dehors dévots une grande cupidité, s'était insinué dans l'intimité de l'abbé MARESCOT.
Il engagea l'HUISTRE,
notaire à Mantes,
à venir promptement à Marcq pour recevoir de M de MARESCOT devenu le jouet de ceux qui l'environnaient; l'acte de démission de son prieuré que convoitait son faux ami.
Le 26 août,
après midi, le notaire arrive, et, à l'instant, se fabrique l'acte de démission pure et simple du prieuré.
Circonstances remarquables :
- le notaire dit, dans l'acte, que le sieur abbé de MARESCOT à déclaré quant à présent ne pouvoir écrire
Manque des pages ??? dans le document numérisé aux archives .
Famille de la VILLENEUVE,
FOURNIER,
MOREAU.
Armes de la VILLENEUVE source |
J'emprunte à M. HUAN la généalogie suivante :
- 1270 :
Pierre de la VILLENEUVE , seigneur de Noisy, Bailly en Cruye(I) et Marc,
- père de :
(I) Cruye était l"ancien nom de la forêt de Marly.
- 1285 :
Philippe de la VILLENEUVE , seigneur de Marc, Goupillières, Chêne-Rogneux ,
- père de :
- 1344 :
Robert de la VILLENEUVE , écuyer,conseiller au Parlement de Paris, seigneur de Noisy et bailly-en-Cruye,
- auteur de :
- 1366 :
Jean I de la VILLENEUVE,écuyer, seigneur de Noisy et de Bailly.
En 1398, il épouse Jeanne de MAISELAN de laquelle il eut pour fils aîné :
Jeanne de Mézelan, dame de Petitmont
(veuve, reçoit 02/07/1410 l’aveu de Colard
d’Estouteville, seigneur de Torcy et de Beynes,
pour le fief de Carcassonne)
ép. ~1366 Jean 1er «Goupil» de La Villeneuve,
seigneur de Noisy, Bailly, Marcq et Valmartin
Jean II de la VILLENEUVE , seigneur de Noisy et Bailly, lequel épousa Alix de LÉVIS, dont il eut deux fils et deux filles , son fils aîné :
Guillaume de la VILLENEUVE, écuyer, seigneur de Noisy, Bailly, Ergal ( J)
épousa Jeanne Le FLAMENT, dont
(J) Commune de Jouars-Pontchartrain.
- 1459 :
Simon de la VILLENEUVE dit de Maintenon,
seigneur de Goupillières, , la Tour de Marc et Pittes ,
mort en 1491,
époux de Jeanne de PONCEAUX ,
fille du seigneur de Villepreux,
de laquelle il eut un fils unique qui suit :
Guillaume de la VILLENEUVE ,
seigneur de la Tour de Marc, les Clayes, Villepreux, Chêne-Rogneux,
épousa en premières noces
Marie de la BALUE ,
fille d'un seigneur de Villepreux, laquelle mourut en 1518.
Source |
Il épousa en secondes noces Anne de CONTRE-MORET ,
dame de Paracy,
veuve de Jean du MESNIL-SIMON,
seigneur d'Autouillet et d'Aulnay.
Il eut six enfants dont quatre fils.
Trois des quatre fils moururent sur les champs de bataille.
Le survivant était prêtre.
L'une des deux filles fut Philippe de la VILLENEUVE qui suit :
Philippe de la VILLENEUVE épousa en 1520 Jacques FOURNIER, seigneur de Marc , Petit-mont , Chardonnay, Blayet
De ce mariage naquirent :
- Roger FOURNIER qui va suivre.
- Jacqueline FOURNIER, qui viendra après Roger .
- Charles FOURNIER.
Roger FOURNIER seigneur de Marc et Petitmont, mort en 1588 (L),
fut inhumé dans l'église de Marc.
Sa fille,
Françoise FOURNIER épousa,
comme il a déjà été dit plus haut, Jean SOUY.
- Du 20 décembre 1642,
devant GUERRIER, tabellion royal à Thoiry,
délivrance, par Charles et Nicolas SOUY,
fils de Jean SOUY et de Françoise FOURNIER,
du legs fait par Jean SOUY à la fabrique de Marcq, à charge de célébrer trois messes hautes avec vigile et recommandations (M) ,
l'une à l'intention dudit Jean SOUY,
le jour anniversaire de son décès arrivé le 10 août 1625,
l'autre le jour anniversaire du décès de Françoise FOURNIER,sa femme, morte le 8 mars 1642,
la troisième le jour anniversaire du décès, arrivé le 1er juillet 1588, de Roger FOURNIER, écuyer, seigneur de Marcq, père de la susdite.
fut inhumé dans l'église de Marc.
Sa fille,
Françoise FOURNIER épousa,
comme il a déjà été dit plus haut, Jean SOUY.
Source |
(L) qui a paru plus haut les années 1553,1556,1575
- Du 20 décembre 1642,
devant GUERRIER, tabellion royal à Thoiry,
délivrance, par Charles et Nicolas SOUY,
fils de Jean SOUY et de Françoise FOURNIER,
du legs fait par Jean SOUY à la fabrique de Marcq, à charge de célébrer trois messes hautes avec vigile et recommandations (M) ,
l'une à l'intention dudit Jean SOUY,
le jour anniversaire de son décès arrivé le 10 août 1625,
l'autre le jour anniversaire du décès de Françoise FOURNIER,sa femme, morte le 8 mars 1642,
la troisième le jour anniversaire du décès, arrivé le 1er juillet 1588, de Roger FOURNIER, écuyer, seigneur de Marcq, père de la susdite.
(M) "On donne le nom de recommandations,
à plusieurs psaumes,
antiennes et oraisons qu'on chante le 2 novembre,
et en plusieurs autres circonstances,
pour le repos de l'âme des morts.
-En certaines églises de campagne,
il existe une autre espèce de recommandations qui consiste à proclamer,
après la messe,
le nom des morts que l'on recommande aux prières des fidèles."
(Abbé DECORDE dictionnaire du culte catholique)
comme il a été également dit plus haut épousa en 1556 Raoul MOREAU,
seigneur du Tronchay, Blayet , Auteuil, Thoiry, Grosbois, lequel mourut vers 1583.
Dudit mariage naquirent quatre enfants :
- Victor MOREAU, seigneur de Boissy.
- Madame DUCHESNAU
- Marie MOREAU, épouse de HARLAY de SANCY baron de Maule
- Nicolas MOREAU, qui, à la mort de son père, devint seigneur d'Auteuil, Autouillet, La Concie, le Tronchay ....
Son fils Raoul MOREAU,
IIème du nom,
né en 1577,
fut seigneur de Marcq, Petitmont et Fleury.
On a vu plus haut sa condamnation et la confiscation de ses biens.
A la famille FOURNIER appartient noble homme Gui FOURNIER , lieutenant particulier au bailliage de Mantes.
Fief de la Tour-Belle.
La plupart des renseignements qui suivent sont encore tirés du manuscrit de M. HUAN.
Le fief de la Tour-Belle était situé à l'ouest et aux confins de la paroisse de Marcq , au dessus de Fleurey.
Il fut réuni au fief du Buc en 1500.
Impasse du Buc |
Tour-Belle |
Le seigneur de la Tour-Belle possédait le droit de voirie sur toute la paroisse de Marcq;
En 1516, il est indiqué comme ayant la haute, moyenne et basse justice sur cette paroisse.
Jusqu'en 1579, cette justice était exercée par un prévôt, à partir de 1579 par un bailli.
En 1580,
dans l'acte de foi et hommage rendu par le seigneur de Marcq au seigneur de Maintenon
( Louis d'ANGENNES de Rambouillet)
mention est faite dudit droit de justice haute, moyenne et basse,
possédé par le seigneur de la Tour Belle tenu en foi et hommage du comté de Montfort.
Son manoir s' élevait sur le terrain qui est au nord du bois dit de la Tour Belle,
Cardinal Jean de la Balue Wikipédia |
- à BORGNE DE MONTREUIL.
- à Jeanne d'ANGOULANT, sa veuve
- à Simon de la VILLEUVE, qui en était possesseur dès 1458, qui mourut en 1491 et fut inhumé dans l'église de Villepreux avec Jeanne de PONCEAUX, sa femme, tous deux nommé plus haut
- à Guillaume II de la VILLENEUVE, fils des précédents,
marié en premières noces, à Marie de la BALUE,
fille du Nicolas de la BALUE
qui apparaît dans la notice Villepreux,
nièce du fameux cardinal La BALUE.
duquel mariage naquit notamment Martin de la VILLENEUVE.
- à Philippe de la VILLENEUVE, petite fille de Guillaume et femme de Jacques FOURNIER.
- à Robert et Roger FOURNIER, enfants de Jacques,puis, 1553, à Roger seul;
- à Raoul II MOREAU , petit neveu de Roger FOURNIER.
Fief du Buc
et
fief Robert de Maule.
Le numéro de la Pentecôte 1947 des Nouvelles,
journal ecclésiastique de la région de Maule,
contient un article signé E.H.L. concernant l'histoire de Marcq :
" Au 15 juin 1476 Guillaume de la VILLENEUVE seigneur de la Tour Belle plaidant au sujet de la justice de Marcq contre GUIZOT du BUC,
seigneur du Buc, Quantiers, Héricourt, Gomecort, Taille-Moutier et Tison,
sedit,
à cause de la seigneurie de Marcq avoir haute Moyenne et Basse Justice sur tous les hommes couchants levants sur sa terre à 60 sols et deniers .
Le 16 mars 1500 ,
les seigneurs de la VILLENEUVE et du Buc déclarent, bonnes, franches et libérales volontés du seigneur de la VILLENEUVE au seigneur du Buc,
auquel le premier baille droit de prendre justice à 60 sols un denier sur deux fiefs dont
l'un qui fut à ROBERT DE MAULE et
l'autre qui fut du Buc,
en présence de nobles hommes
GUYON DU MESNIL-SIMON,
seigneur de Launay, Villers et Autouillet et
Robert de la VILLENEUVE
seigneur de Bonnelles."
"Le 16 juillet 1520,
aveu
par Guy du Buc, chevalier,
seigneur de Buc,Quantiers, Héricourt, Gomecourt, Taillemont,et Tyson,
du fief de Robert de Maule qui fut à Bertrand de Baillac;
depuis à René du Buc père dudit Guy;
à Jacques FOURNIER, avocat au parlement, seigneur de Blayer,
tuteur paternel de Roger FOURNIER , son fils âgé de 23 ans.
- et saisie de trois fiefs qui appartenaient à Roger et Guy de Buc."
"Le 26 janvier 1528,
même affirmation entre les mêmes seigneurs.
Le 6 juin 1536,
saisie du fief du Buc et Robert de Maule par noble homme et seigneur ,
Jacques FOURNIER,
réunissant les trois fiefs avec droit de Haute, Moyenne et Basse Justice et devenant seigneur de Marcq.
Roger FOURNIER lui succède,
inhumé en l'église de Marcq en 1588."
"Le fief du Buc occupait les fermes de la terre de M. Raymond BENOIT ..."
journal ecclésiastique de la région de Maule,
contient un article signé E.H.L. concernant l'histoire de Marcq :
" Au 15 juin 1476 Guillaume de la VILLENEUVE seigneur de la Tour Belle plaidant au sujet de la justice de Marcq contre GUIZOT du BUC,
seigneur du Buc, Quantiers, Héricourt, Gomecort, Taille-Moutier et Tison,
sedit,
à cause de la seigneurie de Marcq avoir haute Moyenne et Basse Justice sur tous les hommes couchants levants sur sa terre à 60 sols et deniers .
Le 16 mars 1500 ,
les seigneurs de la VILLENEUVE et du Buc déclarent, bonnes, franches et libérales volontés du seigneur de la VILLENEUVE au seigneur du Buc,
auquel le premier baille droit de prendre justice à 60 sols un denier sur deux fiefs dont
l'un qui fut à ROBERT DE MAULE et
l'autre qui fut du Buc,
en présence de nobles hommes
GUYON DU MESNIL-SIMON,
seigneur de Launay, Villers et Autouillet et
Robert de la VILLENEUVE
seigneur de Bonnelles."
"Le 16 juillet 1520,
aveu
par Guy du Buc, chevalier,
seigneur de Buc,Quantiers, Héricourt, Gomecourt, Taillemont,et Tyson,
du fief de Robert de Maule qui fut à Bertrand de Baillac;
depuis à René du Buc père dudit Guy;
à Jacques FOURNIER, avocat au parlement, seigneur de Blayer,
tuteur paternel de Roger FOURNIER , son fils âgé de 23 ans.
- et saisie de trois fiefs qui appartenaient à Roger et Guy de Buc."
"Le 26 janvier 1528,
même affirmation entre les mêmes seigneurs.
Le 6 juin 1536,
saisie du fief du Buc et Robert de Maule par noble homme et seigneur ,
Jacques FOURNIER,
réunissant les trois fiefs avec droit de Haute, Moyenne et Basse Justice et devenant seigneur de Marcq.
Roger FOURNIER lui succède,
inhumé en l'église de Marcq en 1588."
"Le fief du Buc occupait les fermes de la terre de M. Raymond BENOIT ..."
Fief Durand de BAZEMONT
Fief Richard BELLANGER
Fief de Buc et de Robert de MAULE.
Source |
Un petit hameau de Marcq ,
qui n'existe plus,
constituait le fief Durand de BAZEMONT
(sur son emplacement se trouve actuellement la ferme de M. WYNE.).
En 1493,
ce fief était tenu par Guillaume de St. VIBERT,
fils de Jacques de St. VIBERT, écuyer, seigneur de Fleurey.
Dans un aveu fait par Roger FOURNIER au seigneur de Maintenonen 1554,
le fief Durand de BAZEMONT est dit avoir appartenu
à Durand de BAZEMONT,
à Francheguin GARBOIS,
à Guillaume de St. VIBERT fils dit Job,
à Jean de St. VIBERT fils de Guillaume
et à Gilles de St. VIBERT prêtre, curé de Saulx Marchais ,
et de présent à Loys de St. VIBERT.
En 1532,
Jean de St. VIBERT, fils de Job, assiste aux assises de Beynes à cause de ses fiefs de Bazemont et Bellanger à Marcq.
Ce jean eut , d' Isabeau de HERMANT sa femme,
un fils Louis de St. VIBERT, marié à La Rocheguyon en 1559 à Marie de MYR,
de St Martin la Garenne, laquelle mourut en 1562.
Il fut homme d'armes de la compagnie du maréchal du Luxembourg, puis de M. de VASSY.
Il fit hommage en 1550,pour tous ses fiefs à Anne de PISSELEU , dame de Beynes.
Il était mort en 1571 ( GRAVE)
En une année qui ne peut être celle de 1575 indiquée par M. GRAVE d'après les notes de MM. HUAN et LANGEVIN ,
année qui peut être 1573,
Marie de FRESNAY, veuve de Louis de St. VIBERT,
que nous rencontrons à Thoiry à propos du fief de Fleurey,
fait hommage ,
pour les fiefs de Bazemont et Bellanger sis à Marcq,
à Françoise de BREZÉ,
fille de Louis de BREZÉ et de Diane de POITIERS,
femme de Robert IV de la MARKT,
dame de Beynes.
De son coté , ladite Françoise de MARCK,
fait foi et hommage pour les fiefs de Buc et Robert de Maule,sis à marcq,
à Roger FOURNIER seigneur du lieu.
Françoise de BRÉZÉ ,
veuve de Robert de la MARCK,
duc de Bouillon,
mourut en 1574 :
les hommages précités durent donc avoir lieu avant cette date .
M. GRAVE, d'autre part, marque en l'année 1575
hommage par la susdite veuve de Louis de St. VIBERT et pour les mêmes fiefs à Anne de PISSELEU dame de Beynes.
Anne de PISSELEU duchesse d'Étampes, disgraciée à la suite de la mort de François 1er en 1547 , n'était plus alors dame de Beynes, dont en 1553 elle avait cédé la seigneurie à Diane de POITIERS.
En 1574
M. GRAVE marque un procès entre Roger FOURNIER et Jean de BABOU seigneur de Beynes au sujet de la mouvance des fiefs de Bazemont et du Buc à Marcq.
Jean de St. VIBERT, fils de Job, assiste aux assises de Beynes à cause de ses fiefs de Bazemont et Bellanger à Marcq.
Ce jean eut , d' Isabeau de HERMANT sa femme,
un fils Louis de St. VIBERT, marié à La Rocheguyon en 1559 à Marie de MYR,
de St Martin la Garenne, laquelle mourut en 1562.
Il fut homme d'armes de la compagnie du maréchal du Luxembourg, puis de M. de VASSY.
Il fit hommage en 1550,pour tous ses fiefs à Anne de PISSELEU , dame de Beynes.
Il était mort en 1571 ( GRAVE)
En une année qui ne peut être celle de 1575 indiquée par M. GRAVE d'après les notes de MM. HUAN et LANGEVIN ,
année qui peut être 1573,
Marie de FRESNAY, veuve de Louis de St. VIBERT,
que nous rencontrons à Thoiry à propos du fief de Fleurey,
fait hommage ,
pour les fiefs de Bazemont et Bellanger sis à Marcq,
à Françoise de BREZÉ,
Diane de Poitiers WIKIPEDIA |
Louis de Brézé WIKIPEDIA |
femme de Robert IV de la MARKT,
dame de Beynes.
Robert IV de La Marck WIKIPEDIA |
fait foi et hommage pour les fiefs de Buc et Robert de Maule,sis à marcq,
à Roger FOURNIER seigneur du lieu.
Françoise de Brézé WIKIPEDIA |
Françoise de BRÉZÉ ,
veuve de Robert de la MARCK,
duc de Bouillon,
mourut en 1574 :
les hommages précités durent donc avoir lieu avant cette date .
M. GRAVE, d'autre part, marque en l'année 1575
hommage par la susdite veuve de Louis de St. VIBERT et pour les mêmes fiefs à Anne de PISSELEU dame de Beynes.
Anne de PISSELEU duchesse d'Étampes, disgraciée à la suite de la mort de François 1er en 1547 , n'était plus alors dame de Beynes, dont en 1553 elle avait cédé la seigneurie à Diane de POITIERS.
En 1574
M. GRAVE marque un procès entre Roger FOURNIER et Jean de BABOU seigneur de Beynes au sujet de la mouvance des fiefs de Bazemont et du Buc à Marcq.
(1) Cerny-lès-Bucy actuellement 2014.
Photo issue de la monographie de M. Théophile REBIERRE (dans ce blog également) |
(2) Vieux. Détournement d'argent.
(3) (Vieilli) Droit de conférer un bénéfice ecclésiastique.
(4) Huan et Langevin (de Thoiry)
(5) (Vieilli) (Désuet) Variante orthographique de rite.
(6) L’hommage lige (ou homme-lige) est une forme d'hommage particulière. L'hommage lige oblige le vassal qui le prête plus étroitement vis-à-vis du suzerain que l'hommage ordinaire (dit par opposition « simple » ou « plan »), notamment au regard du service d’ost.
(7)(Jurisprudence féodale) Devoir que le vassal était tenu de rendre au seigneur dont son fief relevait.
(8) miles :
le terme latin miles (guerrier) se répand. Il désigne alors les hommes d'arme (bellatores) par opposition aux religieux qui prient (oratores ) ou aux paysans qui travaillent (laboratores)
(9) aveu :
En droit seigneurial, l'aveu est une déclaration écrite que doit fournir le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief (par achat ou héritage). L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief.
(10) douaire :
Le douaire, soit coutumier soit préfix, est un terme de droit ancien désignant la portion de biens que le mari réserve à son épouse dans le cas où celle-ci lui survivrait.
(11) châtellenie :
La châtellenie ou mandement (en latin, mandamentum), territoire tenu, exploité et protégé par le château, est au Moyen Âge l’unité la plus petite du découpage administratif.
(12) prieuré :
A l’origine, les prieurés sont des fermes dépendantes d’une abbaye, mais trop éloignées
de celle-ci pour être gérées directement par l’économe. Un religieux y est donc nommé par
l’abbé, à la fois comme administrateur et comme prêtre desservant. La chapelle faisant
office de paroisse, le prieuré prend le nom de prieuré-cure. Beaucoup plus tard, les revenus
du prieuré cessent d’être versés à l’abbaye-mère pour revenir au prieur lui-même.
(13) boulin :
Un boulin est un trou dans le mur d'un pigeonnier, qui sert de nid au pigeon.
(14)Souffrance :
Terme de féodalité. Surséance, délai que le seigneur accordait en certains cas à son nouveau vassal, pour faire foi et hommage.
(15) gruerie:
(18) mouvant :
(19) méteil :
Le méteil est un mélange de céréales. Pour l'alimentation humaine, il s'agit traditionnellement d'un mélange de blé et seigle. Pour l'alimentation des animaux, il est produit par la culture en association de plusieurs céréales telles que le blé, l'orge, l'avoine avec d'autres espèces comme le pois fourrager, la vesce…
(20) insinuée :
(21) A. MAQUET et A. de DION
Un érudit, féru d’archéologie, A. De Dion (1823-1909)
a décrit dans ses notes le vitrail du chœur – aujourd’hui disparu – sur lequel la date de 1550 était écrite SOURCE
Armorial du comté de Montfort, 1881. (22) Orderic Vital :
Au XIIème siècle, l'historien Ordéric Vital
(3) (Vieilli) Droit de conférer un bénéfice ecclésiastique.
(4) Huan et Langevin (de Thoiry)
(5) (Vieilli) (Désuet) Variante orthographique de rite.
(6) L’hommage lige (ou homme-lige) est une forme d'hommage particulière. L'hommage lige oblige le vassal qui le prête plus étroitement vis-à-vis du suzerain que l'hommage ordinaire (dit par opposition « simple » ou « plan »), notamment au regard du service d’ost.
(7)(Jurisprudence féodale) Devoir que le vassal était tenu de rendre au seigneur dont son fief relevait.
(8) miles :
le terme latin miles (guerrier) se répand. Il désigne alors les hommes d'arme (bellatores) par opposition aux religieux qui prient (oratores ) ou aux paysans qui travaillent (laboratores)
(9) aveu :
En droit seigneurial, l'aveu est une déclaration écrite que doit fournir le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief (par achat ou héritage). L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief.
(10) douaire :
Le douaire, soit coutumier soit préfix, est un terme de droit ancien désignant la portion de biens que le mari réserve à son épouse dans le cas où celle-ci lui survivrait.
(11) châtellenie :
La châtellenie ou mandement (en latin, mandamentum), territoire tenu, exploité et protégé par le château, est au Moyen Âge l’unité la plus petite du découpage administratif.
(12) prieuré :
A l’origine, les prieurés sont des fermes dépendantes d’une abbaye, mais trop éloignées
de celle-ci pour être gérées directement par l’économe. Un religieux y est donc nommé par
l’abbé, à la fois comme administrateur et comme prêtre desservant. La chapelle faisant
office de paroisse, le prieuré prend le nom de prieuré-cure. Beaucoup plus tard, les revenus
du prieuré cessent d’être versés à l’abbaye-mère pour revenir au prieur lui-même.
(13) boulin :
Un boulin est un trou dans le mur d'un pigeonnier, qui sert de nid au pigeon.
(14)Souffrance :
Terme de féodalité. Surséance, délai que le seigneur accordait en certains cas à son nouveau vassal, pour faire foi et hommage.
(15) gruerie:
La gruerie (ou grurie) était un droit royal de percevoir une partie des coupes de bois et une portion des amendes, confiscations, etc. prononcées pour abus et malversations dans les bois sujets au droit de gruerie.
La quantité était variable selon les localités. Le droit de gruerie venait de ce qu'à l'origine le roi seul avait le droit d'avoir des bois de haute futaie, et que, lorsqu'il autorisait les particuliers à en avoir, c'était en se réservant la gruerie. Ce droit pouvait être concédé à un officier royal appelé gruyer.
(16) oison:
- Jeune oie.
(17) muid :
Le muid, du latin modius, « la mesure [principale] » est une ancienne mesure de capacité pour les grains et autres matières sèches et également pour les liquides.
(18) mouvant :
(19) méteil :
Le méteil est un mélange de céréales. Pour l'alimentation humaine, il s'agit traditionnellement d'un mélange de blé et seigle. Pour l'alimentation des animaux, il est produit par la culture en association de plusieurs céréales telles que le blé, l'orge, l'avoine avec d'autres espèces comme le pois fourrager, la vesce…
(20) insinuée :
Ancien terme de palais. Enregistrer quelque chose au greffe des insinuations.
Un érudit, féru d’archéologie, A. De Dion (1823-1909)
a décrit dans ses notes le vitrail du chœur – aujourd’hui disparu – sur lequel la date de 1550 était écrite SOURCE
Armorial du comté de Montfort, 1881. (22) Orderic Vital :
Au XIIème siècle, l'historien Ordéric Vital
Nobiliaire et Armorial du comté de Montfort l'Amaury
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