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Chaque année, plus d'un milliard de chrétiens célèbrent la montée au ciel de Marie, la mère du Christ lors de l'Assomption.
À cette occasion, Lourdes accueille des milliers de pèlerins.
Près de 20.000 personnes sont attendues cette année pour la messe internationale mercredi à 10h.
La cité pyrénéenne sera prise d'assaut par les fidèles qui s'adonneront à de multiples prières en cette période de recueillement.
Dans les paroisses catholiques de France, «le 15 août» est une fête religieuse aussi importante que Noël, Pâques, la Pentecôte ou la Toussaint.
C'est la fête de l'Assomption.
Les églises se remplissent des fidèles et de pratiquants occasionnels.
Dans les grands sanctuaires consacrés à la Vierge comme Lourdes, La Salette, Pontmain, Rocamadour, la chapelle de la médaille miraculeuse rue du Bac à Paris, mais aussi comme dans des centaines de petites chapelles de campagne, les bannières brodées d'antan ressortent - c'est un phénomène nouveau - pour des pèlerinages publics en l'honneur de la Vierge Marie dont l'Église catholique célèbre une mort bien particulière.
Publié le 15 août 2014.
Marie est fiancée
à Joseph, de la lignée de David, lorsqu’elle reçoit la visite de l’ange Gabriel (Annonciation). Il lui annonce que l’Esprit Saintviendra sur elle, qu’elle attendra un enfant à qui elle donnera le nom de Jésus. Il sera appelé « Fils de Dieu ». Avec simplicité, elle fait part de sa disponibilité en répondant à l’ange : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole » (Fiat) (Luc 1, 38).
L’ange lui ayant appris qu’Elizabeth sa cousine attend également un enfant (Jean-Baptiste), elle va lui rendre visite (Visitation). Elles chantent toutes deux les louanges du Seigneur (Magnificat).
Alors que Marie approche du terme de sa grossesse, elle se rend à Bethléem, d’où est originaire la famille de Joseph, pour le recensement organisé par l’occupant romain. Comme il n’y a pas de place pour eux dans la salle commune, c’est dans une crèche que Marie met au monde son fils Jésus, que les bergers, puis les mages, viennent adorer (Noël). Prévenue par les mages que le roi Hérode fait rechercher l’enfant pour le faire périr, la Sainte Famille s’enfuit en Égypte. À la mort d’Hérode, elle revient en Galilée et s’installe à Nazareth, où Jésus passe son enfance.
Vers la douzième année de Jésus, Marie et Joseph l’emmènent à Jérusalem pour la fête de la Pâque juive. C’est à cette occasion que Marie et son époux perdent Jésus, resté dans le Temple avec les docteurs de la loi. Lorsqu’ils le retrouvent trois jours plus tard, Jésus leur tient ce propos : « Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? Ne le saviez-vous pas ? C’est chez mon Père que je dois être » (Luc 2, 49).
On retrouve Marie, dans les Écritures, quelques années plus tard : lors d’un mariage, elle indique à son fils que les convives n’ont plus de vin, tout en recommandant aux serviteurs de leurs hôtes : « Faites tout ce qu’Il vous dira » (Jean 2, 5). Cet épisode des Noces de Cana, au cours duquel Jésus change l’eau en vin, constitue le premier signe qui suscite la foi des apôtres.
Enfin, sur la Croix, avant de mourir, Jésus confie Jean à sa Mère : « Femme, voici ton fils », et Il ajoute, à l’intention de Jean : « Voici ta Mère » (Jean 19, 26-27)
C’est au moment de la Pentecôte, alors que Marie se trouve avec les apôtres dans la salle du Cénacle, que les Écritures évoquent sa présence pour la dernière fois. Elles ne disent rien du reste de sa vie.
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